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LE DIPLOMATE ...
Aucune complicité
N'irradiait plus notre couple,
Tu n'as toujours eu
Pour seul horizon
que ce foutu métier
Qui me répugne
Maintenant
Au dernier degré !
C'est pour lui que tous les matins
Tu soignes ton apparence ...
déjà dans la salle de bains
tu ne prononçais pas un mot,
Tu étais déjà avec lui
En tête à tête ...
Tu courrais presque
Pour t'habiller et te chausser,
Et tu partais fébrile
de plus en plus tôt ...
La zone de silence alors
Me tombait dessus
Et s'élargissait autour de moi
Chaque jour davantage ...
C'était là-bas que tu étais vivant
Aussi tu trouvais normal
de poursuivre la jouissance
En l'invitant chez nous ...
Jusqu'à ce que je me rende compte
A quel point il était envahissant.
Je t'ai demandé de le laisser sur le paillasson ...
J'espérais tellement
rentrer dans ton champ de vision ...
Mais ...tu es devenu ... muet !
Tu n'avais plus rien à dire,
Tu n'étais toi
Qu'à travers lui,
Sans lui,
Tu devenais personne ...
j'étais toujours aussi invisible ...
Je rêvais d'un amant
Qui savait les mots qui réchauffent ...
Toi tu n'étais plus qu'un pantin
Qui gesticule dans le vide ....
Eve avril 2006
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Commentaires
Bonsoir!
Merci de ton passage!
Ben,je ne vais pas faire de reproches!
Je comprends quand même!
On ira la voir,bien sûr,mais on sera moins libres...
Pas le choix de toute façon!