• LE DIPLOMATE ...

     

    LE DIPLOMATE ...

    Aucune complicité

    N'irradiait plus notre couple,

    Tu n'as toujours eu

    Pour seul horizon

    que ce foutu métier

    Qui me répugne

    Maintenant

    Au dernier degré !

    C'est pour lui que tous les matins

    Tu soignes ton apparence ... 

    déjà dans la salle de bains

    tu ne prononçais pas un mot,

    Tu étais déjà avec lui

    En tête à tête ...

    Tu courrais presque

    Pour t'habiller et te chausser,

    Et tu partais fébrile

    de plus en plus tôt ...

    La zone de silence alors

    Me tombait dessus

    Et s'élargissait autour de moi

    Chaque jour davantage ...

    C'était là-bas que tu étais vivant

    Aussi tu trouvais normal

    de poursuivre la jouissance

    En l'invitant chez nous ...

    Jusqu'à ce que je me rende compte

    A quel point il était envahissant.

    Je t'ai demandé de le laisser sur le paillasson ...

    J'espérais tellement

    rentrer dans ton champ de vision ...
    Mais ...

    tu es devenu ... muet !

    Tu n'avais plus rien à dire,

    Tu n'étais toi

    Qu'à travers lui,

    Sans lui,

    Tu devenais personne ...

    j'étais toujours aussi invisible ...

    Je rêvais d'un amant

    Qui savait les mots qui réchauffent ...

    Toi tu n'étais plus qu'un pantin

    Qui gesticule dans le vide ....

     

    Eve avril 2006


  • Commentaires

    1
    Vendredi 18 Septembre 2015 à 21:28

    Bonsoir!

    Merci de ton passage!

    Ben,je ne vais pas faire de reproches!happy

    Je comprends quand même!

    On ira la voir,bien sûr,mais on sera moins libres...

    Pas le choix de toute façon!

     

     

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