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Je t'appelais ... Marraine,
Mais tu n'étais pas la mienne,
Il te prêtait à ma tendresse ...
Tu avais été la seule de sa famille
A m'accueillir avec douceur,
Parce que tu avais reconnu
L'amour que je lui portais,
Et comme toi aussi tu l'aimais,
Tu t'étais dit ... qu'à deux
Nous ne serions pas trop !
Dans ta maison, Marraine
Ca sentait bon la soupe aux poireaux,
Le canard grillé
Et ton parfum de fleur secrète ...
Violette ! C'était ton prénom,
Hum ...
Il t'allait si bien ...
Tu avais reçu en fardeau
Tous les malheurs du monde,
Tu ne t'en plaignais jamais ...
Jamais ...
On les lisaient au pli
Qui inclinait le coin de ta bouche ...
Lorsque nous arrivions
Sur le seuil de ton portail,
Tu nous guettais,
Alors, tes yeux s'éclairaient
D'un magnifique sourire ...
Comme tu nous aimais ... !
C'était une telle évidence !
Je n'ai pas souvent ressenti
Dans toute ma vie
Une jolie délicatesse offerte
Avec autant de simplicité ...
Lorsque tu es partie
A tout jamais ...
Tu m'as infligée la première douleur
De l'absence subie ...
Je pense souvent à toi ...
Tu me manques ...
Eve 2002
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Commentaires
un hommage tres emouvant....
dans la vie , certaines personnes , meme etrangeres nous touchent,
au plus profond de notre coeur..
tu en parles , avec ton coeur, et cette "marraine" devait etre une personne merveilleuse...
passe un agreable w.kend....bises "V"