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    Je t'appelais ... Marraine,

    Mais tu n'étais pas la mienne,

    Il te prêtait à ma tendresse ...

    Tu avais été la seule de sa famille

    A m'accueillir avec douceur,

    Parce que tu avais reconnu

    L'amour que je lui portais,

    Et comme toi aussi tu l'aimais,

    Tu t'étais dit ... qu'à deux

    Nous ne serions pas trop !

     

    Dans ta maison, Marraine

    Ca sentait bon la soupe aux poireaux,

    Le canard grillé

    Et ton parfum de fleur secrète ...

    Violette ! C'était ton prénom,

    Hum ...

    Il t'allait si bien ...

    Tu avais reçu en fardeau

    Tous les malheurs du monde,

    Tu ne t'en plaignais jamais ...

    Jamais ...

    On les lisaient au pli

    Qui inclinait le coin de ta bouche ...

     

    Lorsque nous arrivions

    Sur le seuil de ton portail,

    Tu nous guettais,

    Alors, tes yeux s'éclairaient

    D'un magnifique sourire ...

    Comme tu nous aimais ... !

    C'était une telle évidence !

    Je n'ai pas souvent ressenti

    Dans toute ma vie

    Une jolie délicatesse offerte

    Avec autant de simplicité ...

    Lorsque tu es partie

    A tout jamais ...

    Tu m'as infligée la première douleur

    De l'absence subie ...

    Je pense souvent à toi ...

    Tu me manques ...

     

    Eve 2002


  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Septembre 2015 à 08:45

    un hommage tres emouvant....

     dans la vie , certaines personnes , meme etrangeres nous touchent, 

     au plus profond de notre coeur..

     tu en parles , avec ton coeur, et cette "marraine" devait etre une personne merveilleuse...

     passe un agreable w.kend....bises  "V"

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